Une sale journée !

Cafee

Je vous invite à suivre mois après mois les mésaventures de Sophie, jeune Responsable RH…
Rentrez dans son monde professionnel quelque peu déjanté et laissez vous guider.

Catastrophe, ce matin la machine à café est en panne ! Inconcevable, horrible, impossible, terrifiant une journée sans caféine. Il y a bien Carole et son café soluble décaféiné. Mais Sophie préférerait plutôt boire l’eau des toilettes des garçons (Quoi que ?) que d’avaler ce breuvage qui ne devrait en aucun cas se nommer café. Ou encore Patrice qui propose un potage déshydraté acheté par sa Moman au goût poireaux/salsifis. Mais à 08h30 c’est plutôt raide à avaler. Alors tant pis ce sera un thé.

La journée commence mal et elle ne fait que commencer…

En effet, Bernadette l’assistante de Sophie qui était en arrêt maladie depuis le début du mois lui annonce, le jour même de son retour, qu’à partir d’aujourd’hui il conviendra d’aménager son temps de travail pour cause d’affection psychiatrique de longue durée. Entendez : Gros coup de blues depuis que « Bibiche », son caniche toy à poil long, est mort écrasé par un 33 tonnes et que Zizi son poisson rouge s’est fait dévorer par Moumoune sa chatte angora qui au passage s’est étouffée n’arrivant pas à gober le poisson engraissé depuis déjà deux ans. Trois décès en deux jours il n’en fallait pas plus à Bernadette pour sombrer dans un état dépressif. Bon alors, explique-t-elle, les après-midi les lundis, mardis et jeudis ce sera repos et les mercredis et vendredis matins psychothérapie de groupe sur le thème “Comment vivre sans eux”.

Sophie ne pense qu’à une seule chose : dans deux jours il faut préparer la paye et là il y a urgence.

Pas de panique Sophie, en effet tout salarié atteint d’une maladie grave bénéficie de dispositifs tenant compte de son état de santé. Le salarié peut ainsi bénéficier – temporairement – d’un mi-temps thérapeutique, d’un aménagement de poste, d’une protection contre le licenciement et d’une prise en charge totale par la Sécurité Sociale. Pour le mi-temps thérapeutique le principe est simple : sur prescription de son médecin traitant, le salarié reprend son emploi à mi-temps. L’employeur le rémunère en fonction des heures travaillées, tandis que la caisse de Sécurité Sociale verse des indemnités journalières pour les périodes non travaillées.

Bon nous sommes lundi, il reste ce matin et demain matin. Se munissant d’une boîte de mouchoirs en papier grand format et de chocolats à la liqueur (espérant que l’alcool contenu dans les friandises et que le chocolat opéreraient leur effet dé stressant sur Bernadette) Sophie s’enferme avec sa collaboratrice pour quelques heures de gestion de la paie. Un grand moment en perspective…

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