La Chine repousse les limites de la contrefaçon

Ennuyée par la copie répétitive de produits, la Chine se lance dans une contrefaçon plus palpitante : la contrefaçon de services.

Les chinois commencent par s’attaquer à un géant américain : Apple. Copiant déjà les ipads, et autres produits de la marque en grande quantité, la Chine repousse les limites de la contrefaçon en ouvrant des points de vente portant le nom de l’enseigne. Elle vend donc de faux produits Apple dans de faux points de vente. 2 des 5 magasins découverts ont été fermés à Kunming. Notons l’importance de la supercherie : les salariés eux-mêmes n’y ont vu que du feu. Beaucoup d’entre eux déclarent qu’ils pensaient travailler réellement pour Apple. Dans l’un des magasins demeurant ouverts, le responsable  est persuadé qu’Apple reconnaitra bientôt son point de vente comme un officiel…

Faux point de vente Apple en Chine

Quelques semaines plus tard et toujours à Kunming, les chinois s’attaquent à une firme suédoise. Le concept Ikea est repris de toute pièce : même code couleur, même implantation de rayons. Les chinois vont jusqu’à reprendre les détails du concept : les crayons de bois, les sacs et la cafétéria. Seul le nom a été changé.

Des difficultés juridiques se posent. Dans quelle mesure la copie de concept est elle punissable ? Les enseignes parviendront-elles à conserver leurs droits de propriété intellectuelle ou laisseront-elles petit à petit cette pratique devenir courante ?  A suivre …

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