VENDREDIGITAL #82 : L’ACTUALITÉ DU WEB ET DU MARKETING DE LA SEMAINE

82… Avec le 82, les recommencements, renouveaux et changements peuvent parfois être favorables à la réussite. Et c’est tout ce que l’on souhaite à Mark Zuckerberg. Très sollicité en ce moment, il annonce indirectement pendant son audience la possibilité d’un Facebook payant !  On vous explique tout dans la première partie. Et dans un second temps, on vous parle de la guerre entre Twitter et les bots. Bonne lecture !

Facebook payant, une simple “hypothèse” ?

Après avoir affronté les sénateurs, Mark Zuckerberg s’est présenté mercredi devant les élus de la Chambre des représentants pour une seconde audience au cours de laquelle il évoquera indirectement la possibilité d’une version payante de Facebook.

hephephep, pas de ça avec nous mark

En effet, si Mark Zuckerberg n’a pas apporté de réponse ferme sur le sujet, c’est en mettant en avant les avantages du système économique du réseau social pour se défendre des critiques, qu’il laisse entendre la possibilité d’une version payante. Rappelons que si Facebook est aujourd’hui un service gratuit pour les utilisateurs, c’est parce que ces derniers acceptent de lui confier des données personnelles, qui sont utilisées à des fins de ciblage publicitaire.

Ainsi, voici la réponse du PDG face à la question d’un des membres de l’assemblée par rapport à la possibilité de rendre Facebook payant :

Il y aura toujours une version de Facebook qui sera gratuite. C’est notre mission de connecter les gens partout dans le monde et de les rapprocher. Pour ce faire, nous estimons que nous devons apporter un service que tout le monde peut s’offrir”

La numéro deux de Facebook Sheryl Sandberg, a indiqué qu’une version du réseau dénuée de publicité devrait forcément être payante. “Nous ne disposons pas d’un outil pour retirer toutes les publicités ciblées, à un haut niveau. Dans ce cas, nous proposerions un produit payant.”
Vous l’aurez compris, la mise en place d’une option payante de Facebook n’est à ce jour qu’une simple hypothèse. De plus, d’après certains sondages, peu de monde serait prêt à investir dans un service « premium ».

La portée est faible, mais cela montre bien l’intérêt de la population vis à vis de cette option.

Twitter face aux bots :

Envahi depuis plusieurs années par les faux comptes pilotés de manière automatique, le réseau social décide de passer à l’offensive en suspendant certaines pratiques !  En effet, Twitter a publié mercredi de nouvelles règles afin de limiter l’influence des bots.

Mais pourquoi ?

Tout simplement parce que les Bots sont des programmes informatiques qui envoient automatiquement des messages et parce qu’ils sont les acteurs principaux dans la diffusion de la propagande politique sur les réseaux sociaux (Ingérence Russe). En effet ces bots peuvent par exemple envoyer un message en simultané à des centaines de comptes pour appeler à l’interaction, et à suivre certaines pages… Il faut savoir que 66% des liens tweetés qui redirigent vers des sites ou pages populaires, sont postés par des comptes « fake » ou par des comptes ayant des caractéristiques communes aux bots.

SAPRISTI !!

Si ces bots représentent un réel problème, c’est avant tout parce qu’ils ont eu un impact sur la campagne présidentielle Américaine en 2016. Plus d’infos à ce propos ici

Même si rien ne suggère que les bots ont un axe politique bien déterminé, 41% des liens partagés par les bots vont vers des sites fréquentés principalement par des conservateurs, et 44% vers des sites principalement fréquentés par des libéraux. Soit une légère différence mais qui n’est statistiquement pas significative.

S’il est difficile de les tracer, c’est avant tout parce qu’ils sont de plus en plus élaborés. Ils sont capables de répondre à des questions sur des sujets variés ou de fournir des informations en rapport à de nombreux domaines et évènements en temps réel. Ils peuvent ainsi aisément altérer un point de vue ou encore désinformer un publique large notamment avec les fameuses « fake news ».

 

 

 

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