Orange se lance dans le social gaming avec Hellopolys
L’opérateur Orange à très vite compris l'intérêt d'utiliser le web pour fidéliser ses clients à travers le jeu. De nombreuses sociétés se sont aussi penchées sur le potentiel des jeux sociaux (principalement accessibles sur Facebook).
Une étude portée sur le social gaming sur le marché Américain a été publiée fin 2012. Pourquoi les Américains me direz-vous? La raison est simple, les États-Unis sont souvent le marché de référence et sert d'indicateurs pour de nombreux domaines. Que ce soit dans la modes, les tendances ou les nouvelles technologies.
Le social gaming: fidéliser & capter de nouveaux clients par le jeu
Le social gaming ou “social game” est un jeu que l’on s’approprie en quelques secondes et qui comprend des fonctionnalités sociales (opposition, palmarès, équipes, statut, possibilité d’afficher ses performances sur son mur Facebook, partager des objets,etc..). Les jeux sociaux les plus connus sont sans nul doute ceux utilisant le réseaux social Facebook. Toutefois il est possible de passer outre Facebook en utilisant une plateforme indépendante.
Le géant Orange, avec son application Hellopolys n'a pas pour but “d'éduquer” les clients mais de les faire participer au développement d'une ville et de son réseau fixe et mobile.
Nous savons qu'Orange est déjà très présent sur le réseaux social Facebook avec plusieurs pages officielles et souvent non officielles.
Recherche Orange sur Facebook
Avec Hellopolys, Orange souhaite confronter ses clients et les joueurs à diverses problématiques que rencontre l'opérateur pour améliorer la qualité de son réseau, son service.
Toutefois certaines, par soucis techniques ou frein à l'utilisation de ce jeu, ont étés effacées du projet, souligne le directeur Social Media d’Orange : « Par exemple plus le mobinaute est loin d’un réseau plus il fait baisser le signal pour les autres. Avec un réseau mal réparti et donc une population connectée majoritairement à forte distance, cela ne peut que pénaliser les personnes à proximité du réseau.»
Communiquer différemment en proposant une nouvelle expérience.
L’expérience du jeu sera donc entièrement fondée sur l'assiduité et les qualités de gestionnaire des joueurs. Sans oublier le point essentiel, l'aspect social, car il sera possible de jouer avec un ami afin de vous entraider pour développer votre ville. L'univers graphique est “charté” aux couleurs d'Orange bien évidemment, sans pour autant que l'on y voit apparaitre le logo de l'opérateur. Choix et volonté de l'équipe du projet pour ne pas en faire un espace publicitaire!
De ce fait, Hellopolys bénéficiera de son propre plan média, une grande première pour un jeu de marque. Notons que le budget sera nettement moins important que pour les autres produits phares de la société. Ce faible budget est nuancé par l'importante implication des équipes dans les médias sociaux, guidées par une forte politique d'UGC (User Genereted Content à traduire par “contenu créé par les utilisateurs”) qui permet d'engager la communauté et établir un contact, un dialogue avec eux en les mettant en avant.
Ainsi, Orange se sert du social gaming comme un outil de communication et de transparence pour expliquer de façon ludique le métier de l'opérateur à l'ensemble des joueurs.
Une date de sortie ?
Actuellement Orange est en phase de test avec une version bêta avec des blogueurs et partenaires triés sur le volet. Ce ne sera qu'à partir du 18 mars sur la fan page d'Orange que les fans (661 039) pourrons démarrer l'aventure sur Facebook. Une version française et anglaise seront présentes.
Vous pouvez dès maintenant vous inscrire pour être prêt le jour J pour commencer à jouer à cette adresse : http://hellopolys.orange.com/
Capture d'écran de Hellopolys par Orange
Le social gaming en quelques chiffres:
Les jeux sociaux peuvent être financés par l’achat de la version payante, par l’achat de crédits, d’accessoires ou par la publicité.
Dans le paysage du social gaming on peut retrouver parmi les leaders: Playfish (acquis par Electronic Arts pour 400 millions de dollars) et Playdom (par Disney pour 763 millions de dollars). Autre chiffre parlant, on estime la valeur du marché fin 2013 à hauteur de 6 milliards
1 Américain sur 5 âgé de plus de 6 ans a déjà joué à un jeu en ligne soit environ 66 millions d’Américains. Pour 80 % de ces joueurs, Facebook est le moteur qui entraîne vers le jeu. Toutefois il ne faut pas négliger les applications mobiles: plus de 75% des téléchargement sur smartphones sont des jeux. Ce qui annonce de belles perspectives pour le marché mobile.
A vous !
Que pensez-vous de ce phénomène de gamification? Avez-vous déjà eu une expérience jeu sur Facebook par exemple?
Pour en savoir plus sur ce phénomène, nous avions fait un billet sur l'E-commerce et la gamification il y a quelques semaines!