VENDREDIGITAL#55 : L’ACTUALITÉ WEB ET MARKETING DE LA SEMAINE

 

Vendredigital#55… comme le numéro de l’Elysée, situé au 55 rue du Faubourg Saint Honoré, à Paris. Le hasard fait bien les choses n’est-ce pas ? C’est fou ce qu’on peut trouver comme informations sur Wikipédia quand on est un rédacteur en mal d’inspiration. Ma seule muse ? L’actualité du Web et du Marketing. Entre Selectionnist qui crée un chatbot pour les fashionistasSnapchat qui lance son “Ad Manager” mais chute en bourse, et un jeune américain qui crée LE buzz en demandant des nuggets… Difficile de ne pas tomber sous son charme.

Selectionnist lance son chatbot

“Aujourd’hui, j’ai décidé de défier mon Boss, en faisant l’apologie d’un “bot”. C’est peut-être mon dernier Vendredigital. Merci à ceux qui m’ont soutenu.” H.

Référence en matière de création d’applications pour les entreprises du secteur de la mode, Selectionnist a annoncé cette semaine une nouveauté dans sa gamme de produits web : le chatbot à reconnaissance d’images.

L’insight

Dans le but de le créer, Lara Rouyrès et Tatiana Jama, deux des trentenaires les plus connues de la French Tech sont parties d’un constat très simple :

Chacun d’entre nous est déjà tombé sur un vêtement, dans un magazine, sur une affiche, ou sur des photos, dont le prix n’était pas indiqué. Expérience très frustrante, surtout quand on lorgne sur le Jean de ses rêves. Pour éviter de déverser votre frustration sur le/la partenaire de shopping, qui attend déjà de longues minutes devant les cabines d’essayage en tentant de paraître occupé(e), Selectionnist a conçu un système ingénieux.

Le “Flash & buy”

“Le premier chatbot utilisant la technologie de reconnaissance d’images dans le but de trouver automatiquement toutes les informations relatives à un produit issu d’un magazine de mode français.” Voilà comment est décrit le dispositif mis en place par Selectionnist. Ce dernier fonctionnerait déjà sur tous les magazines modes du Top 20 comme Vogue, Elle, Madame…

Alors comment ça marche ? La réponse en quelques étapes :

Oui, donc je suis ami avec Scarlett Johansson. Mais c’est ma vie privée. Bref.

Simplifier le parcours du client

La création de ce chatbot sur Messenger fait écho à la volonté qu’à Selectionnist de clarifier le parcours des clients. Au lieu de devoir télécharger puis prendre en main une application, le système “Flash & Buy” est disponible directement via l’application de messagerie de Facebook. Le chatbot est disponible 24h sur 24 et 7 jours sur 7, ce qui en fait le compagnon de shopping le plus performant de notre génération, après William Carnimolla. (l’ancien présentateur de “Belle toute nue”).

Précisons simplement que cette recherche n’est pas de moi. Cordialement.

“Les chatbots ont le vent en poupe, et 80% des entreprises les utiliseront pour leurs interactions clients d’ici 2020. De plus, la plupart de la clientèle des grandes marques possède un smartphone et utilise des services de messagerie instantanée. Grâce à notre technologie de reconnaissance d’image et notre expertise, nous aidons les marques à repenser leur relation client dans une logique omnicanal” précise Lara Rouyres, la co-fondatrice.

Et le moins que l’on puisse dire c’est que ça marche, en effet, Selectionnist indique que le taux d’ouverture de ses push Messenger est de 70%.


Snapchat lance son Ad Manager… et chute en bourse

Snapchat a été critiquée, et s’est pliée. L’application au fantôme proposera enfin son propre gestionnaire de publications à destination des annonceurs en Juin 2017. Une interface qui n’est pas sans rappeler celle de “Business Manager”, outil similaire proposée par son concurrent sur le web : Facebook.

Une interface accessible à tous

Jusqu’à présent, communiquer sur Snapchat était le privilège de grandes entreprises aux budgets conséquents. C’est en prenant compte de cette critique que Snap Inc. propose désormais un outil en libre-service, qui permet à tous de communiquer sur l’application. Ad Manager propose certaines fonctionnalités comme :

La section reporting de l’interface web propose un petit compteur allant du rouge au vert… Pourquoi pas ?

L’interface “Ad Manager” sera accompagnée d’un autre outil de gestion nommé “Business Manager” (oui, comme son équivalent “Facebookien”). Il aura pour but d’assister les gestionnaires de comptes dans leur facturation, la gestion des administrateurs de campagne, les différentes permissions liées à leur profil… Un dispositif classique mais qui n’était jusqu’à présent pas disponible sur cette application.

Pendant ce temps, à Wall Street…

Alors que Snap Inc. a annoncé l’arrivée de Business Manager (voir juste au dessus), le groupe a subi une chute malencontreuse en bourse. Le groupe américain a présenté avant-hier ses derniers résultats, qui n’ont pas forcément mis en confiance ses actionnaires.

Il y a trois mois, Snapchat entrait en bourse avec fracas. Une arrivée très attendue et plutôt discutée : l’application souhaitait proposer une offre publicitaire déjà concurrencée par deux géants que sont Facebook et Google.

Cependant, l’optimisme était à l’époque de rigueur. En effet, de nombreux experts tablaient sur une croissance exponentielle des actions du groupe, tirant vers le milliard de dollars. Force est de constater qu’ils ont eu tort…

Ce graphique ressemble étrangement à la côte de popularité de certains de nos hommes politiques

Avant-hier, à l’ouverture de la bourse, l’action Snapchat était à 23,11$. A la fermeture de la séance, ce prix était passé à 17,97$.

Malgré la concurrence féroce de Facebook (et par extension d’Instagram) dont les stories font beaucoup de mal à ce cher fantôme, Snap Inc. a encore des ressources pour se sortir de cette situation.

Comme indiqué dans le Vendredigital#52, l’application a décidé de développer de nouveaux outils dans le but de se différencier de ses concurrents par le fun. Une nouvelle expérience qui permettra aux annonceurs de faire leur promotion de manière originale et colorée.


Nous avons un gagnant 

Tandis que les Community Manager s’échinent, partout dans le monde, à trouver des idées drôles et décalées pour tenter, un jour, de générer LE buzz sur le web.

Un lycéen américain de 16 ans, nommé Carter Wilkerson vient de battre le record mondial de retweets en demandant… des nuggets.

C’est l’histoire d’un Tweet

La question que tout le monde se pose, du coup : Combien de retweets pour un an de céleri rémoulade offert ?

La chaîne américaine de fast-foot “Wendy’s” s’est dont faite apostropher en Avril dernier par un jeune homme fan de ses nuggets. “Combien de retweets pour un an de nuggets gratuits ?” : en posant cette question, Wilkerson était loin de se douter qu’il battrait le record mondial de retweets. Ce dernier était détenu jusqu’à présent par Ellen Degeneres, pour son post lors de la soirée des Oscars 2014.

Dommage que Gérard Depardieu ait refusé d’apparaître sur cette photo.

 Ça ne s’arrête pas là…

Si le tweet de Wilkerson a déjà été partagé plus de 3.5 millions de fois sur le web, Wendy’s lui a d’ores et déjà promis un an de nuggets gratuits. La firme de fast-food s’est également engagé à reverser 100 000$ à une oeuvre de charité soutenue par le lycéen de Juno, dans le Nevada.

Le compte de Wilkerson compte désormais plus de 105 000 abonnées contre près de 300 avant l’expérience… Good buzz !

 

 

 

 

 

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