Début 2010, voit le jour un nouveau phénomène de consommation : les sites d’achats groupés. Ces sites regorgent de bonnes affaires mises en place grâce à des partenariats avec des commerçants prêts à casser leurs prix pour développer leur notoriété. Avec plus de 50% de réduction pour chaque deal, c’est une explosion très rapide pour ces sites de bons plans ! Le concept semble mettre tout le monde d’accord : des petits prix pour les consommateurs et de la pub pour les commerçants en mal de notoriété… la recette parfaite ? … Pas vraiment.
C’est l’heure du désenchantement pour ce marché qui paraissait pourtant porteur… Les critiques fusent et le taux d’insatisfaction augmente jour après jour. Les frileux qui n’ont mis qu’un pied dans l’engrenage le retirent aussitôt (Ex : Facebook deals) et les géants du marché semblent eux-mêmes en difficulté.
Alors quelle est la faille de ce phénomène qui risque de disparaitre aussi vite qu’il est arrivé ?
Si l’on en croit les forums d’utilisateurs, la première bête noire de ces pratiques semble être le manque (voire l’absence) de communication entre les sites et les commerçants. Cette mauvaise communication entraîne des contrats ambigus ou mal respectés. En effet, beaucoup de commerçants déclarent avoir vu leurs offres se prolonger au delà de la durée convenue, les mettant face à des difficultés à répondre à la demande et parfois même face à de lourds problèmes financiers. A chaque fois le même schéma se présente : lorsque les commerçants se rendent compte du problème et souhaitent le régler, personne ne répond.
Cela ressemble parfois à de la négligence. Certains consommateurs se sont plaints de s’être retrouvés dans des endroits presque insalubres, face à des personnes incompétentes.
Ensuite, il semble que les contrats sont signés avec de drôles de clauses… En effet, certains sites se réservent le droit de recycler les offres quand bon leur semble et autant de fois qu’ils le souhaitent. Le commerçant doit également s’engager à faire une promotion d’au moins -50% pour que son deal soit accepté. A petite échelle, cela peut déjà paraitre énorme. Mais ce n’est pas tout ! Le site annonceur demande pas moins de 50% de la somme rapportée par le deal… Faites le calcul il ne reste pas grand-chose aux commerçants…
Et pour finir il y a les problèmes « techniques » qui semblent pour la plupart dissimuler de la mauvaise foi. De la part de qui ? Difficile à dire… Machines qui tombent en panne, commerçant pas informés du deal, toutes les pratiques sont permises…
Arnaque ou fonctionnement à perfectionner ? La réponse sera plus claire avec le temps…