Déjà fréquemment évoqué dans les années précédentes, le crédit revolving revient au premier plan de l’actualité. La Loi LAGARDE avait déjà encadré les pratiques et l’utilisation de cette forme de crédit par les enseignes. Des tests récents pratiqués par des associations de consommateurs ont démontré que le recours à cette méthode de crédit était encore largement perfectible, surtout au niveau de l’information du consommateur.
Il est néanmoins fort regrettable que les médias associent crédit revolving avec cartes de fidélité. En effet, toutes les cartes de fidélité ne sont pas adossées à une carte de paiement ou de crédit. Il est vrai que certains programmes se montrent parfois particulièrement généreux si vous souscrivez une carte de crédit associée, et le consommateur est en droit de s’interroger sur la vraie motivation du commerçant qui le propose : le fidéliser ou générer une nouvelle source de revenu en devenant lui même “courtier” du système bancaire ?
Dans tous les cas, supposons que le client peut être aujourd’hui averti et se méfier des offres de fidélisation trop alléchantes qui passeraient exclusivement par la souscription à une carte de paiement ou de crédit. Il est souhaitable que la décorrélation complète des deux systèmes soit complètement établie, ce qui ne laisserait aucune ambiguïté sur la réelle motivation du commerçant.