143… 143 000 euros c’est la valeur estimée d’une paire d’Air Jordan.. C’est à se demander ce que cette paire de basket a de si fantastique ! Et bien, une erreur figurez-vous : la virgule Nike a été imprimée à l’envers. Alors que certains comme Amazon se seraient empressés d’incinérer cet indésirable, l’acheteur, lui a décidé de mettre celle-ci aux enchères.
Dans ce Vendredigital, nous verrons quelle alternative Amazon met en place pour limiter le gaspillage, mais tout d’abord, parlons innovation avec Nike.
Bonne lecture 😉
Des baskets à gogo
Louer une voiture : ok,
Louer une villa : ok,
Louer un Smartphone : ok..
Et si on allait plus loin avec les services de location.. en s’immisçant par exemple dans le secteur du prêt à porter ? C’est le pari un peu fou que s’est lancé Nike, le mastodonte de la basket. Après tout, pourquoi pas non ?
Il y a quelques jours la marque à la virgule dévoilait Nike Adventure Club, un système d’abonnement de baskets destinées aux enfants de 2 à 10 ans. Le principe est simple : en contre partie d’une somme mensuelle, votre bambin reçoit sa nouvelle paire de baskets parmi une sélection, et ça, dans un colis à son nom. Bien entendu, dans un objectif d’appropriation de la marque par l’enfant, Nike ne s’est pas privé pour glisser quelques cadeaux, autocollants et autres goodies dans la jolie boîte… En engageant ses clients sur un an, la marque voit ici un intérêt double : fidéliser les parents et surtout les acheteurs de demain mais aussi la possibilité de réaliser des tests produits grandeur nature.
Et si au grand désespoir les souliers tout fraîchement reçus ne taillaient pas aux petons de vos enfants, ou si jamais les baskets devenaient dans l’avenir trop petites, Nike Adventure Club propose de les récupérer pour en faire don à des associations caritatives ou les recycler, selon leur état. Il fallait bien que Nike profite de ce projet pour redorer son blason…
Amazon, vers la fin du gaspillage ?
Pour rebondir sur la conscience écologique et la volonté de vouloir passer pour une marque “éthique”, parlons d’Amazon.
Sauf si vous étiez enfermés dans une grotte avec Baby Shark en boucle dans les oreilles, vous avez forcément entendu parler en début d’année du scandale lié à la destruction massive d’invendus. En effet, suite à un reportage, nous apprenions qu’Amazon avait réduit à néant plus de trois millions de produits (parfois et bien souvent neufs) en France en 2018. Suite à cette découverte, des internautes avaient lancé une pétition demandant l’arrêt de ce gaspillage hors normes.
Quelques 124 000 signatures plus tard, la société de Jeff Bezos sort enfin du silence et revient sur le devant de la scène avec comme alternative : un programme de dons (à des associations caritatives) destiné aux vendeurs tiers qui stockent des produits dans les entrepôts de la firme. Jusque là tout va bien, sauf que les revendeurs d’Amazon n’auront pas l’obligation de réaliser ces dons, ils pourront continuer – s’ils préfèrent – de détruire ces indésirables… Sachant que les frais d’incinération sont moins élevés que la TVA assujettie aux donations… Peut encore mieux faire Amazon…