144… Comme le numéro des urgences sanitaires en Suisse. Humm.. Plutôt gênant de voir que plus de la moitié des suisses ne savent pas à quoi correspond ce numéro (d’après un sondage). Un problème majeur surement lié à un souci de désinformation ou de mémorisation… Aujourd’hui, nous allons donc voir dans ce Vendredigital comment repousser les limites de la mémoire et comment Facebook tente de lutter contre les fake news.
Bonne lecture 😉
Facebook : la guerre est déclarée
…Aux fake news et à Google ! On s’explique.
Il y a quelques mois, l’Homme aux manettes de Facebook déclarait vouloir lancer un nouvel onglet destiné à “l’information de confiance” (LOL.). C’est désormais officiel, l’onglet “News” s’ajoutera cet automne à l’interface du réseau social. Plusieurs grands noms de la presse ont été contactés afin de leur proposer quelques 3 millions de dollars par an, en contre partie de l’usufruit de leurs articles. Grâce à ces partenariats signés sur trois ans, Facebook pourra partager librement les titres et résumés d’articles sur son onglet “News”.
Côté éditeurs, l’intérêt est double : ils sont rémunérés pour leur travail et bénéficient d’un nouveau canal de diffusion. Mark Zuckergberg – à travers cette petite révolution – affiche clairement son envie de mettre un coup de pied dans la fourmilière. Tout comme l’a fait Xavier Niel il y a quelques années dans le secteur de la téléphonie, Marck Zuckerberg entend bien révolutionner le monde de l’information. Effectivement, après réflexion, depuis des années Google abuse allègrement et (gracieusement) du travail de médias comme Bloomberg, le Washington Post, ABC News sans jamais les récompenser.
Chapeau bas pour Facebook, qui, grâce à cette initiative entend mettre fin aux fake news et valoriser les médias en peine depuis la digitalisation. (ouf, ça faisait longtemps qu’on avait pas vu une belle initiative de la part de Facebook).
Humm… C’est gênant
Stop ! Plus besoin de frotter la lampe du génie pour espérer devenir plus intelligent : on a la solution ! Humm… Oui oui, “Humm” c’est le nom de cette nouvelle technologie (et aussi la réaction que nous avons eu à l’annonce de cette nouvelle des plus.. surprenante…). Une startup américaine a imaginé un patch connecté à coller sur le front. Une fois activé, le patch stimule les neurones afin d’accroître l’activité du cortex préfrontal. Côté santé, normalement pas de soucis à se faire, la technique employée (tDCS = technique de stimulation transcrânienne à courant direct) est également utilisée à but thérapeutique (pour les troubles moteurs, de langage, la sclérose en plaque…).
A raison de deux utilisations quotidienne, les premiers tests (sur des personnes âgées de 40 ans) ont révélé une amélioration de 20% de la mémorisation et un taux d’apprentissage 120 fois plus rapide. La FDA (organisme qui autorise la commercialisation des médicaments aux USA) a d’ailleurs autorisé la commercialisation de ce produit à partir de 2020, au prix de 99 dollars pour une boite de 12 patchs.
RIP les traditionnels jeux de mémoire qui ont bercés toute notre enfance…