145… 145€ c’est le prix à payer pour s’offrir les AirPods, l’une des dernières technologies inventées par Apple. Vous savez, ces écouteurs sans fil qui vous promettent une expérience aérienne et libératrice du fil mais qui vous emprisonnent avec cette peur constante de les égarer. Après quelques réflexions et surement pour ne plus vous lâcher, Apple met un point d’honneur à la sécurité de ses nouveaux produits. Nous allons nous pencher aujourd’hui dans ce Vendredigital sur la future Apple Watch dôtée d’un bracelet auto-serrant puis coup de projecteur sur les effets néfastes des vanity metrics.
Bonne lecture 😉
Apple, en avance sur son temps
Après la reconnaissance faciale, Apple se penche sur une nouvelle technologie d’identification : la peau.
Actuellement en phase de recherche et développement la firme américaine planche sur sa nouvelle montre connectée. Trois nouveaux brevets ont d’ailleurs été déposés au United States Patent and Trademark Office, ce qui laisse imaginer les innovations et fonctionnalités à venir… Un de ces brevets et peut-être l’un des plus surprenants, fait état d’un capteur thermique qui pourrait servir (au même titre que Face ID) à authentifier l’identité de l’utilisateur. En plus d’être un élément différenciant de la concurrence, Apple attend de cette innovation une sécurité bien plus fiable et une expérience plus fluide pour l’utilisateur.
Et les surprises continuent : le bracelet permettrait d’afficher directement des informations sur sa surface, comme le rythme cardiaque, le nombre de pas, les calories perdues ou encore des informations sur les activités sportives pratiquées par l’utilisateur. Une alternative encore une fois très intéressante pour l’aspect confidentialité des données.
Cerise sur le gâteau : cette Apple Watch serait surement dotée d’un bracelet auto-serrant pour garantir un confort optimal à l’utilisateur. Au delà de l’aisance, l’ajustement automatique permettra également d’avoir le parfait réglage entre les capteurs et la peau, pour des données encore plus fiables (notamment pour le rythme cardiaque).
Vers la fin du like ?
Ces dernières années, l’impact des réseaux sociaux sur leurs utilisateurs a fait l’objet de plusieurs études critiques. L’une d’elle a classé Instagram comme le pire réseau pour la santé mentale des jeunes au Royaume-Uni. Une autre, réalisée en 2018 aux Etats-Unis a démontré que 72 % des adolescents du pays utilisaient Instagram et que près de 40 % d’entre eux se sentaient obligés de ne partager que les contenus ayant rassemblé beaucoup de « likes » ou de commentaires.
Un petit aperçu des résultats de ces études qui fait froid dans le dos et qui affiche clairement le côté malsain des réseaux sociaux. L’un des principaux coupables : les likes. Effectivement, avec la démultiplication des médias sociaux, aujourd’hui tout est sujet à notation et jugement.
Les principaux réseaux sociaux ont donc commencé à se pencher sur ces problématiques sociologiques et proposent des solutions telles que la suppression des likes. Effectivement, en juillet dernier, Instagram était le premier à vouloir préserver la santé des plus jeunes. Ni une ni deux, l’expérience a été lancé dans 6 pays. Et il semblerait que ça ne soit qu’un début puisque Facebook vient d’annoncer que cette “possibilité était envisagée”. Jack Dorsey, le PDG de Twitter quant à lui annonçait dans une récente interview que s’il devait refaire son réseau social, il n’afficherait pas le nombre d’abonnés et le nombre de partages.
Un sociologue donne son avis :
« La fin de la dictature du like, c’est aussi le début de la fin du jugement du tout sur tout. Et le début de la fin de la concurrence des égaux. L’individu ne sera plus défini par rapport à sa visibilité, et toute la surenchère autour du nombre de like va probablement disparaître, ajoute le sociologue. Le fait de masquer les likes va assainir les échanges, qui seront plus sincères, plus réfléchis. C’est un premier pas, mais qui va dans le bon sens, dans le but de préserver la santé mentale des utilisateurs ».
Et vous, pensez-vous que cette action suffira à assainir l’utilisation des réseaux sociaux ?