149… Comme Dracolosse, le numéro 149 de la collection Pokémon. Cette créature née de l’évolution de Minidraco et Draco a la fabuleuse capacité de faire le tour du monde en seulement 16h. Wahou ! Même si nous sommes loin de cette prouesse technologique dans le monde réel, aujourd’hui nous sommes capables de créer des drones agricoles et de faire évoluer la motricité de personnes en situation de handicap grâce à des exosquelettes. C’est ce que nous allons voir dans ce Vendredigital.

Bonne lecture 😉

Des drones agricoles

Parez au décollage ! L’épandage arrive par drone ! Après la livraison de colis par drone, le sauvetage en mer par drone, ces petits bijoux de technologie viennent survoler le secteur agricole. Le Journal Officiel a publié mardi dernier un arrêté autorisant l’utilisation de ces machines volantes pour la pulvérisation de phytosanitaires.

©DJI

Durant 3 ans, les agriculteurs pourront tester cette technique et déterminer les bénéfices liés à l’utilisation d’aéronefs télé-pilotés. Selon les professionnels agricoles, ce procédé serait très utile pour accéder aux parcelles ayant une pente égale ou supérieure à 30%. Cette expérimentation a également pour but de mettre le doigt sur la sécurité au travail, en effet, l’utilisation de drones limiterait les risques d’accident du travail.

On vous rassure, durant ce test, les agriculteurs seront soumis à des normes strictes. En effet, si un agriculteur décide de se joindre au programme, il devra au préalable faire une demande au Ministère de l’Agriculture en détaillant le modèle du drone, la liste des pesticides, la distance des habitations voisines ainsi que la localisation des parcelles. En cas de doute, le ministère pourra solliciter un avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) pour vérifier la pertinence du projet.

En attendant, on a hâte de découvrir comment et quels autres secteurs utiliseront ces objets volants.

Une (r)évolution en marche

Le monde de la santé est en train de connaitre une révolution. Le centre de recherche biomédicale Clinatec a développé un exosquelette en vue d’aider les personnes tétraplégiques à remarcher. Grâce à des implants installés dans la boite crânienne, les patients en situation de handicap pourront en effet contrôler l’exosquelette.

Après plus de 10 ans de recherches, les premiers essais cliniques concluants ont enfin vu le jour. Pour la première fois, il y a quelques semaines un patient tétraplégique a réussi à marcher. Mi-homme mi-robot, telle était l’allure de Thibault – premier testeur de cette prouesse technologique – un jeune homme de 28 ans originaire de Lyon paralysé des épaules aux pieds.

Opéré en 2017 pour implanter deux dispositifs au niveau des zones supérieures de son cerveau, Thibault s’entraîne au pilotage de son exosquelette et est aujourd’hui le seul homme au monde capable de piloter un exosquelette par la pensée. Actuellement, ce robot de 65 kilos, à l’état de prototype, porte le patient et lui permet de marcher pendant un maximum de deux heures par jour. Même si pour le moment ce robot est en phase d’expérimentation et inabordable en terme de prix, cette technologie représente un bel espoir de percevoir des sensations de motricité. Thibault précise :

Quand tu ne peux plus rien faire avec ton corps, tu vas puiser au maximum dans les capacités de ton cerveau. Même si je ne peux pas rentrer chez moi demain dans cet exosquelette, je sais désormais que je peux remarcher. Je marche quand je veux et je m’arrête quand je veux. Cet exosquelette est incroyable.