Un peu parttout le virus H1N1 nous apporte des nouvelles pratiques…. Nos enfants, à l’école, au collège,au lycée ou à l’université ont reçu des consignes. Dans les entreprises, les affichages fleurissent. La presse et la radio nous répètente les mêmes messages…. Une simple visite à l’aéroport permet, en attente d’embarquement, d’entendre plusieurs fois les précautions d’usage… D’ailleurs, à force de taper sur mon clavier, j’ai déjà l’impression d’avoir besoin de me laver les mains, pas vous ?
La grippe H1N1 va-t-elle sonner la fin des bisous du matin pour saluer collègues et amis ? La poignée de mains étant autant contaminatrice que le bisou, il va falloir s’en priver aussi… Que de changements !
Les médias l’annoncent tous les jours…
Nous devons être prêts !
A nous les masques, solutions hydro alcooliques, plans de continuation… Il faut savoir gérer une pénurie de personnel, empêcher la contamination, anticiper l’épidémie…
Un peu plus de travail pour les entreprises qui doivent rédiger, acheter, stocker, informer… soigner, vacciner ?
Et si elle ne venait pas, si elle n’était pas si forte que prévue, si elle ne générait pas plus d’absences que la grippe saisonnière avec laquelle nous vivons tous les ans sans masques, prévention… A quand la grande solderie aux masques inutilisés, bidons de solutions hyro alcooliques bientôt périmés…
Peut être un nouveau business des noms de domaines à réserver !
En attendant, soyons prévoyants !
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Sophie avait une sorte d’appréhension. Cette soirée ne s’annonçait dans tous les cas pas franchement folichonne. Première possibilité, la rupture : Sophie se satisfaisait de cette relation entièrement basée sur le plaisir sans contrainte.
Avec Kevin, ils ne se voyaient que lorsque Sophie en éprouvait le besoin et c’était très bien comme cela. Mettre fin à cette histoire compliquerait terriblement la vie de Sophie qui devrait tout mettre en œuvre pour retrouver un partenaire : Réinscription sur des sites de rencontres, achat d’une nouvelle garde robe, chirurgie esthétique (pourquoi pas de nouveaux seins ?), invitation à des diners arrangés par sa meilleure amie…
Seconde hypothèse, le mariage. Sophie était-elle prête à passer le reste de sa vie avec un Kevin beau, musclé, bronzé toute l’année,mais surtout extrêmement bête, peu cultivé et parfaitement inintéressant. Cette hypothèse était tout autant excitante qu’angoissante. Comment dire non sans entrainer la rupture… Comment dire oui sans entrainer le mariage.
Sophie se rendit tout de même au rendez-vous. Kevin était là à l’attendre, en super tenue de sport, très attirant malgré tout dans ce magnifique décor : la cafétéria (Kévin avait le chic pour déceler des endroits absolument inappropriés). Après avoir échangé quelques banalités sur le temps Kevin révéla enfin à Sophie le sujet de cette rencontre : la richesse. Kevin venait de gagner à l’Euromillion plus de 10 millions d’euros et proposait à Sophie de partager sa vie, son magot et son bonheur. La seconde hypothèse s’avérait juste à un seul petit détail près : l’argent. Tous les arguments contre une union s’envolèrent soudain. A bien y réfléchir, Kévin ferai un époux parfait ou presque, disponible… Il restait son mauvais goût absolu, mais Sophie se dit qu’un peu d’argent devrait rectifier cela rapidement. Et puis après tout ce mariage représentait un nouveau challenge à relever.
Sophie se jeta donc au cou de Kévin, l’embrassa avec fougue et accepta en hurlant dans la cafétéria un JE T’AIME. Kevin avait sorti le grand jeu : fleurs plutôt originales (Ok c’était des chrysanthèmes mais Kévin les avait trouvées fort belles) et évidemment une bague de fiançailles de circonstance : un énorme crabe en rubis et diamants… Sophie questionna sur cet étrange choix qui s’avéra correspondre à son signe zodiacal (surement très cher mais radicalement affreux !). Sophie la rééducation sera longue à n’en pas douter.
Le jour même elle se présenta à sa Direction pour annoncer la bonne nouvelle. Elle faillit louer un déguisement de poussin comme dans la pub mais décida que dorénavant aux vues de son nouveau statut social, ces enfantillages n’avaient plus lieu d’être. Elle dit au revoir à tout le monde et versa même une petite larme en faisant ses adieux à la Voix. Et notre narration se termine là… Sophie vécut heureuse, eut beaucoup d’enfants et paya beaucoup d’impôts. Mais cette vie là est une autre histoire…
Je vous invite à suivre mois après mois les mésaventures de Sophie, jeune Responsable RH…
Rentrez dans son monde professionnel quelque peu déjanté et laissez vous guider.
Lundi 8h30. Sophie n’est pas de très bonne humeur ce matin. Son week end de Pâques a été terrible et plus particulièrement le traditionnel repas. Cette année encore Sophie n’avait aucun mari à présenter à sa famille.
Comme si la génération de sa mère était convaincue que le bonheur ne pouvait passer que dans la vie en couple. Tout le monde la plaignait alors que la liberté n’avait pas de prix pour Sophie. Il était hors de question de parler de Kevin même pour une paix tant attendue.
Sur ces pensées plutôt tristounettes Sophie vit déferler dans son bureau une horde de salariés en colère hurlant qu’ils allaient la séquestrer elle et le patron car ils avaient appris par Christelle à la comptabilité qu’il était prévu de délocaliser la production en Moldavie du Nord. Déjà Henri avec son ventre bien rebondi s’était couché sur le bureau de Sophie en scandant : Faisons tous une grève de la faim, pour que la crise prenne fin !!! Sophie se retint de lui signaler qu’un petit jeûne ne pourrait être que salvateur pour sa santé mais le moment ne prêtait pas le moins du monde à sourire.
Sophie prit peur devant ce comité si important et virulent. Il fallut plus d’une bonne heure pour ramener le calme et faire comprendre qu’il s’agissait d’une contre information et qu’il n’était absolument pas question de délocaliser la production dans un pays qu’elle n’aurait pas était capable de situer sur une carte.
La Direction fut extrêmement contrariée par cet incident qui venait se rajouter à une longue liste dont l’initiatrice avait systématiquement été Christelle. Tout d’abord il y avait eu des achats quelque peu farfelus : 4 palettes d’agrafes (elle avait eu le tout pour le prix de 3, elle n’avait pas pu dire non). Le stock était surchargé de cartons qui pourraient ainsi approvisionner une centaine de salariés sur les 20 prochaines années… Puis il y avait eu l’incident du chien : Christelle avait décidé d’emmener son adorable toutou au travail qui déprimait s’il restait seul. Certes c’était une belle bête de 85 kilos mais quelque peu encombrante et bavante. Le pantalon de la direction était parti au pressing mais c’était certainement moins grave que celui du facteur qui était resté dans la gueule du chien pendant que l’heureux propriétaire se rendait à l’hôpital (comment voulez vous que Christelle sache que Médor n’aimait pas les uniformes !). Puis, pour finir le coup de la Moldavie, là c’en était trop, elle avait dépassé les bornes des limites.
Sophie, dans mon bureau et de suite ! Avait vociféré le Patron.
On la licencie immédiatement, débarrassez moi de cette folle furieuse. Vous avez trois minutes avant que je la passe par la fenêtre. Sophie eut un doute sur la probabilité d’exécution de cette menace. Il valait mieux faire vite.
Une fois dans son bureau, elle regarda le dossier de Christelle. Elle était en CDD de 8 mois et en était à sa 4eme semaine (et déjà tant de dégâts). Mais était-il possible de rompre ce contrat ? La voix vite une réponse !
Le CDD peut être écourté pour faute grave. Seulement elle doit être d’une importance telle que le salarié ne puisse plus rester dans l’entreprise et ce, même pendant la durée de son préavis.
Oui la voix là on peut parler de giga boulette. Si on la garde on a peur de la suite… Imprévisible cette nana…
Alors on parlera de rupture anticipée pour faute grave du CDD. Pour rompre un CDD pour faute grave, vous devez respecter la procédure disciplinaire (convocation, entretien, rédaction de la notification de rupture anticipée du CDD…). Pensez à consulter votre convention collective, elle peut prévoir des dispositions particulières en la matière (par exemple, passer devant un conseil de discipline avant de rendre votre décision).
Christelle évita de justesse la fenêtre mais pris la porte sans attendre. Dure journée pour Sophie. Pourvu que la soirée se termine mieux. Kevin lui avait donné rendez-vous à la cafétéria au coin de la rue car il avait quelque chose d’important à lui annoncer mais ce n’était pas possible par téléphone…
Thématique RH inspirée des Editions Tissot
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Ce matin, seule dans son lit, Sophie avait froid, très froid. Kevin était parti au petit matin en laissant un petit mot sur le frigo : Tu pourras chercher mon string j’y tiens ! Je ne l’ai pas retrouvé. A demain ma petite chenille andalouse.
Kevin à n’en pas douter avait le sens de la formule. Il faudrait le retrouver (le string évidemment) et vite car une visite de la Reine mère et de sa cour (la famille de Sophie au grand complet) était prévue ce soir même… Mais Sophie était déjà en retard pour la fameuse réunion du lundi matin, durant laquelle il ne fallait pas dormir mais paraître passionnée et enthousiaste. Un vrai exercice de style pour Sophie.
La réunion avait déjà commencé lorsque Sophie entra dans la salle. Son premier regard fut hélas pour Jean-Michel le plus ancien commercial de la boîte. Vieux routard, il était le stéréotype du vieux beau has been. Chemise colorée, cravate décorée (il en avait même une clignotante qu’il mettait tous les 24 décembre), chaussettes tennis blanches et mocassins à pompons. Et j’allais oublier le signe astrologique en vermeil autour du cou qui peaufinait à l’extrême le look du tombeur. Quelque peu dégarni, il possédait habituellement une magnifique mèche rabattue sur le sommet du crâne qui masquait une calvitie bien installée. Or, ce jour là Jean-Michel arborait une magnifique chevelure blonde brushinguée avec laquelle il jouait dans de petits mouvements de nuque semblant dire Parce que je le vaux bien ! Une moumoute indéniablement. On aurait dit qu’il avait un ragondin mort sur la tête. Sophie resta bien bloquée sur ce spectacle deux longues minutes interminables. Se rendant compte du malaise, le Directeur se décida à intervenir en invitant tout le monde à poursuivre la réunion.
Cela tombait bien, une question devait être réglée au plus vite avec Sophie. Pierrette, employée à temps partiel depuis des années, travaillait le matin à la distribution du courrier aux différents services. Cependant, la gentille nièce du patron Sabrina devait prendre la place de la pauvre Pierrette. On lui avait bien trouvé une autre activité : la collecte et l’affranchissement du courrier, seulement il fallait changer ses horaires et la passer d’après-midi. Sophie, vous m’écoutez ? Regardez-moi et répondez ! On peut ou on ne peut pas faire cela ?
La Voix, t’es là ? C’est le moment !
Oui, Sophie, vous pouvez. Dans le contrat de travail doit être indiquée la durée hebdomadaire ou mensuelle de travail mais nullement le détail des horaires quotidiens, à moins que votre Convention Collective ne vous y oblige. Vous pouvez donc modifier les horaires de Pierrette sans qu’elle puisse s’y opposer. Respectez tout de même le délai de prévenance du changement normalement égal à 7 jours. Pensez également à afficher ses nouveaux horaires, cela vous servira de preuve en cas de litige. Dites-moi, en quoi est-il déguisé votre commercial, on dirait le retour de Stone ou de Mireille Mathieu version blonde peroxydée ?
Sophie rassura tout le monde par sa réponse professionnelle. Toute sa journée ne fut que discussions enflammées sur la tignasse plastifiée du commercial.
Le soir Sophie prépara un délicieux repas pour sa mère : Décongélation de l’entrée, réchauffage micro-onde du plat principal acheté une heure avant à peine chez le traiteur en bas de la rue … C’était la seule solution pour qu’il n’y ait pas de mort au repas. Tout se passa merveilleusement bien. Même l’apéritif où la terrible question du célibat de Sophie fut abordée. Au moment de la vaisselle, il y eut bien le moment tragique de l’essuyage où Mère Grand crut voir un morceau de torchon dépasser du canapé (elle remarqua que ce tissu panthère était très original pour du linge de cuisine). Surprise, on venait de retrouver l’objet égaré du matin…