Twitter prône un principe : la liberté d’expression. En ce sens, ce réseau social ne veut pas avoir à modérer les tweets. Malgré tout, Twitter doit pourtant agir par moment lorsque des messages racistes, antisémites ou des profils pédophiles apparaissent.
Où est la limite entre liberté d’expression et modération ?
Le réseau social est clair sur la question de la modération dans ses conditions d’utilisations: “il est important de comprendre que Twitter ne modère pas le contenu soumis sur notre réseau, qu’il s’agisse de photos ou de texte.”
La première justification en est donc le principe de liberté d’expression en tant que droit humain inaliénable, la deuxième en est tout aussi légitime : Twitter ne peut contrôler les millions de Tweets journaliers.
Comme l’explique Twitter, la liberté d’expression est ce qui peut permettre le changement, notamment dans des régimes répressifs, mais cette même liberté peut également heurter la sensibilité de chacun. Twitter reste une entreprise et ne peut émettre son opinion sur les tweets de ses utilisateurs et le réseau social tend à laisser l’information circuler de la manière la plus libre possible, indépendamment du contenu.
Le réseau social ne modère pas le contenu mais tient ses utilisateurs comme responsables du contenu qu’ils fournissent. Concrètement, cela signifie que les utilisateurs de Twitter se doivent d’asssumer leurs propos s’ils sont contraire aux lois de leur pays. Twitter n’étant que la plateforme de diffusion, ils ne sont pas responsable du contenu. S’ils agissent, cela serait contraire à leur principe principal : La liberté d’expression.
Quels sont les moyens d’actions ?
Twitter a tout de même certaines règles :
- Usurpation d’identité ;
- Marque de commerce ;
- Confidentialité;
- Violences et menaces;
- Copyright;
- Utilisation illicite;
- Comptes Vérifiés
Ainsi, on peut signaler à Twitter si un compte est litigieux en outrepassant l’une de ces règles et il se donnera le droit de supprimer le compte sans aucun préavis. Malgré ces quelques règles, on remarque que rien n’est spécifié sur le racisme ou la diffamation.
En France il n’existe toujours pas de bureaux pour Twitter. De ce fait, toutes les réclamations sont dirigées vers les bureaux américains. Les moyens de recours alternatifs qu’ils nous restent sont donc : le ministère de l’intérieur ou une décision de justice pour que Twitter coopère.