Les Millennials : fidèles ou pas ?

Les Millennials (18-34 ans) constituent aujourd’hui environ 30% de la population française. En 2020, ils représenteront la moitié de la population active et seront le cœur de cible de la plupart des marques. Il est donc essentiel de les comprendre, de les séduire et de leur offrir une expérience d’achat en adéquation avec leurs besoins et leurs attentes.

Il est intéressant de constater à quel point cette génération est observée et fait l’objet de préjugés. Quelques uns sont vrais, d’autres totalement faux. Pour certains par exemple, il n’y a pas plus narcissique et individualiste qu’un Millennial. Pourtant, ils sont la 1ère génération à favoriser l’économie de partage et à consommer dans le respect des autres et de l’environnement.

Parlons fidélité. Une étude menée par YouGove vient de révéler que 72% des Millennials déclarent avoir opté pour une autre marque que celles qu’ils préfèrent au cours des achats effectués les 12 derniers mois. D’après cette étude, les 4 principales raisons de leur infidélité seraient les suivantes :

• la marque rencontre des problèmes de qualité produits (29%)
• la marque connaît des problèmes d’approvisionnement, y compris en boutiques (21%)
• la marque ne paie pas ou ne traite pas bien ses employés (17%)
• la marque n’a pas de démarche éco-responsable (17%)

Cependant, cette infidélité est à relativiser selon les produits. Les Millennials sont le moins infidèles à leurs marques préférées pour l’électroménager (23%), l’ameublement (22%) et l’automobile (13%). Au contraire, ils sont les plus infidèles pour la nourriture et les boissons (45%), l’habillement (43%), les biens de consommation (35%) et les appareils électroniques (25%).

Cette étude nous montre que les Millennials sont une génération de consomm’acteurs, soucieux de l’origine et de la fabrication des produits qu’ils consomment.

HTTP OU HTTPS ?

Autrefois réservé aux pages d’identification ou de paiement, le HTTPS est en train de devenir la nouvelle norme pour les URLs. A commencer par les e-commerces qui ont passé tout leurs sites, et leurs catalogues, en HTTPS. D’autres sites de référence, comme Le Bon Coin, Wikipedia ou encore Facebook, ont eux aussi migré leurs sites.

Google est bien entendu à l’initiative de ces migrations, et à lui-même passé l’ensemble de ses sites en HTTPS. Pour le géant du Web, le HTTPS rend le Web plus sûr et les données privées de l’internaute plus sécurisée. La question se pose alors : faut-il passer les sites en HTTPS ?

En septembre dernier, Google a lancé une campagne d’information auprès des sites collectant des données clients et des données de cartes de crédit. Avec la nouvelle version de Google Chrome (la version 56 déployée courant janvier), ceux qui n’ont pas une URL en HTTPS et qui collectent ce type d’informations seront marquées comme non sécurisés.

Dans un premier temps, l’alerte ci-dessus s’affichera uniquement sur les pages du site qui contiennent des champs pour les mots de passe ou des informations relatives à la carte de crédit. Google prévoit déjà de sévir dans les prochaines mises à jour de son moteur de recherche, en affichant une alerte encore plus explicite à tous les internautes qui utilisent la navigation privée.

Ce dispositif pourrait potentiellement faire fuir les internautes et nuire au référencement naturel. Par conséquent, si votre site collecte des données clients ou des données bancaires, nous vous conseillons de passer les pages relatives à ces champs en HTTPS.

FACEBOOK LANCE LE SOUS-TITRAGE AUTOMATIQUE POUR LES VIDÉOS

Au regard de l’engouement général pour les vidéos, il n’est pas étonnant de voir de nouvelles fonctionnalités se multiplier autour de ces formats. La dernière en date nous vient de Facebook. Le réseau lance en effet le sous-titrage automatique pour les vidéos.

Avant, pour rajouter des sous-titres aux vidéos, il fallait importer ceux-ci dans un fichier au format SRT. Avec cette nouvelle fonctionnalité, le sous-titrage des vidéos sera automatique. Générés par un logiciel de reconnaissance vocale, les sous-titres seront proposés gratuitement aux pages qui le souhaiteront. Il suffira d’appuyer sur un bouton pour les générer et ils seront modifiables manuellement avant la publication, ou la planification, de la vidéo. L’importation des sous-titres en .srt restera toujours possible.

Déployée uniquement sur les pages américaines, il faudra patienter un peu pour bénéficier de cette nouvelle fonctionnalité en France !