Initiative intéressante avec le site « SIMPLIFIONS LA LOI » qui propose aux internautes, au travers d’un formulaire, de suggérer des modifications légales permettant de supprimer des incohérences, des lourdeurs, des procédures inutiles.
Il nous tarde déjà de savoir quel sera le résultat de ce travail…
Site : Simplifions La Loi
Dans votre porte feuille… 3, 5, 10…
Impossible d’accepter ni de ranger dans son portefeuille toutes les cartes proposées. Ce qui est certain c’est que les consommateurs ne conservent que celles pour lesquelles ils trouvent un intérêt.
Selon une étude menée par AQUITEM, les critères qui décident le consommateur à conserver une carte dans son portefeuille sont : l’intérêt pour l’enseigne et les avantages proposés. Si le client utilise sa carte et n’en tire aucun avantage, il est certain qu’elle finira à la poubelle…. Alors, comment le décider à la conserver ?
D’abord en lui proposant des avantages rapides à acquérir (chèque de bienvenue, chèque de fidélité au bout de quelques achats, invitation à des soldes privées, promotions…). Ensuite, bien sûr en pensant à lui en parler lors de chaque acte d’achat. Bien sûr, le rappel sur le point de vente des avantages réservés aux porteurs de cartes doit être permanent. Gare aux programmes qui démarrent fort au lancement et pour lesquels l’argumentation de la carte en magasin disparaît au bout de quelques mois.
La mise en place d’une carte de fidélité c’est avant tout une relation supplémentaire avec le point de vente, alors, si le personnel n’est pas associé à la démarche, c’est le flop assuré.
Situations vécues…
– Ah, vous avez la carte ? Vous auriez dû me le dire avant, c’est trop tard, je ne peux plus la passer !
– La carte de fidélité ? Oui on en a ? Vous en voulez une ?
– Une carte de fidélité ? Je sais pas, je vais demander à ma collègue ?
Toute ressemblance avec des réalités vécues dans des enseignes existantes n’est que purement volontaire…
Votre identité visuelle obéit-elle aux sacro-saintes règles des logotypes ?
Cela peut paraître un peu futile comme remarque, mais vous constaterez vite qu’elle prend tout son sens dans la « vraie vie » : un logo doit être lisible.
C'est-à-dire lisible en gros, en petit, en couleur bien sûr mais aussi en noir et blanc.
Attention donc aux couleurs pâles qui disparaissent à la photocopieuse, aux signatures minuscules qui s’évanouissent quand on les réduit, aux tons de couleurs trop proches (gris foncé et bleu foncé par exemple) qui se fondent littéralement l’une dans l’autre grâce au fax.
Une bonne alternative sera donc de faire réaliser des variantes de votre logo pour chaque utilisation.
Et bien sûr, il doit être simple, compréhensible, facile à reconnaître, déclinable à souhait, original… et si ce n’est pas trop demander, évoquer l’activité de l’entreprise ou l’utilité du produit, en souligner les qualités (rigueur, sérieux…) et en masquer les défauts (histoire de contrer les concurrents) !
Bref, il faut avouer que pour nous, « les créateurs de logo », c’est une prouesse difficile à accomplir à chaque fois… heureusement nous y arrivons toujours.
Bon d’accord : parfois au bout de plusieurs tentatives !!!!
Je vous invite à suivre mois après mois les mésaventures de Sophie, jeune Responsable RH…
Rentrez dans son monde professionnel quelque peu déjanté et laissez vous guider.
Sophie a déjà la tête en vacances. Elle doit partir la semaine prochaine pour une quinzaine de folie à Trifouillis-les-Bains, petite bourgade du Sud de la France. Au programme : bronzette, baignade, apéro avec ses amis et pétanque chaque soir…
Alors qu’elle est en train de constituer une liste des éléments indispensables à ne pas oublier (crème solaine, canard couineur anti-noyade, tee-shirt “Sea, Sex & Sun”, carnet d’adresses pour envoyer des cartes postales histoire de faire pâlir de jalousie ses collègues de bureau), son responsable de service, Jean-Marc rentre en annonçant une réunion dans son bureau et tout de suite !
Une fois tout le monde réuni, il apparaît qu’un gros client vient de passer une commande relativement importante avec une livraison pour le mois prochain. Le responsable de la production a bien évidemment été informé que les salariés sous sa hiérarchie devraient faire des heures supplémentaires afin de pouvoir honorer la commande.
Seulement Paul, maillon indispensable de la chaîne de fabrication, refuse en stipulant que l’on ne peut lui imposer de faire des heures supplémentaires. Jean-Marc se retourne vers Sophie : “Tu règles le problème avant ce soir !”. Fin de la réunion.
Les vacances, Sophie y pensera plus tard. Pour le moment, il convient de savoir si oui ou non il est possible d’imposer à un salarié d’effectuer des heures supplémentaires ?
Hé oui Sophie, les heures supplémentaires sont obligatoires, le salarié ne peut les refuser que dans certains cas (par exemple, prévenir trop tardivement le salarié ou si les heures sup. ne répondent pas à des impératifs liés à l’organisation de l’entreprise). Alors courage Sophie et bonne négociation !
Armée de son plus beau sourire et après plus de 30 minutes de conversation, Paul annonce qu’il effectuera bien le travail demandé mais à la condition que Sophie lui ramène de Trifouillis-les-Bains les fameux bonbons à la carottes (spécialité locale). L’affaire est conclue.
Alors où en était-t-elle ? Ha oui, le pschitt anti-moustiques, le bob…
Vous connaissez sans doute la signification des couleurs principales. Certaines sont évidentes…
Le noir, c’est le deuil, mais aussi le luxe ! Le blanc : la pureté bien sûr. Le gris : la tristesse, la neutralité. Le rouge sera la couleur du sang, de la chaleur… mais il signifie aussi l’action, voire la violence. Après le jaune soleil, vous trouverez un autre jaune plus scientifique. L’intemporel bleu ciel est d’une sagesse divine et le vert si naturel peut aussi s’avérer un macabre allié. Moins connu, le violet reste religieusement la couleur du sacré. Quant à l’orange, l’on dit que c’est la couleur de la communication… N’en n’offre-t-on pas aux prisonniers ?
Enfin, pour rentrer plus en détail dans le monde chromatique, voici un site à consulter : http://pourpre.com/chroma/index.php
Il contient un dictionnaire qui vous en dira tant sur toutes les couleurs existantes et même les plus inhabituelles telles bouton d’or, brou de noix, cassis, charbon, châtaigne, chaudron, vert épinard, étain, violet d’évêque, blanc de lait, lapis-lazuli, queue de vache, réglisse, topaze, bleu turquin…
Et pour s’amuser un peu : le dictionnaire des couleurs imaginaires… aux définitions parfois si réalistes !!!
Je vous invite à suivre mois après mois les mésaventures de Sophie, jeune Responsable RH…
Rentrez dans son monde professionnel quelque peu déjanté et laissez vous guider.
Sophie vient juste de revenir de vacances et la reprise va s’avérer difficile…
Sa matinée est consacrée à la lecture des 600 e-mails (dont 80% sont des Spams) reçus en son absence et à la réponse à toutes les demandes d’absences (RTT et congés). A croire que personne ne veut travailler cet été…
Une fois toutes ses formalités gérées, l’après-midi se présente sous le signe du recrutement : 5 entretiens prévus pour un CDD de 12 mois pour un poste de magasinier.
Le premier candidat, les écouteurs de son MP3 dans les oreilles, certifie qu’il peut très bien écouter la musique et les questions de Sophie en même temps… et c’est pourtant vrai ! Un futur sourd !
Le second annonce qu’en cas de stress il fait des malaises s’il ne mange pas immédiatement. Au beau milieu de l’entretien il sort de son sac un hamburger et des frites dont la délicate odeur restera incrustée dans le bureau de Sophie durant trois jours. Trop gourmand !
Le troisième dans un élan de spontanéité annonce à Sophie son intention de se faire tatouer son nom et celui de l’entreprise sur la fesse droite afin de prouver son futur dévouement… Non cela n’est pas forcément nécessaire… Trop enthousiaste !
Le suivant, entre dans le bureau avec un sac à dos… Jusque là rien d’inquiétant si ce n’est que le fameux sac se met soudainement à gigoter et à émettre de petits couinements de plus en plus présents. Il s’avère finalement que le candidat a emmené Jojo sont rat porte-bonheur pour être sûr de réussir l’entretien. Raté et encore raté car Sophie a une réaction quelque peu excessive, attrapant ce qui lui passait sous la main – un presse papier en l’occurrence – et manque d’assommer le rat et le malheureux candidat qui abreuve Sophie d’insultes avant de partir. Trop animalier !
Pour le dernier postulant, âgé de 58 ans, l’entretien se déroule plutôt bien. Doté d’une expérience non négligeable, plutôt sociable il fait la meilleure impression à Sophie qui lui signale qu’il aura une réponse dans les prochains jours.
De retour à son bureau, elle se met à chercher dans sa montagne d’archives un dossier qu’elle avait précieusement conservé portant sur les CDD Senior.
Sophie, pour info, ce CDD de 18 mois minimum, renouvelable une fois (3 ans au maximum), est destiné aux demandeurs d’emploi de plus de 57 ans, en recherche d’emploi depuis plus de 3 mois ou bénéficiaires d’une convention de reclassement personnalisé (CRP). Il vise l’acquisition par l’exercice d’une activité professionnelle des droits nécessaires en vue d’une retraite à taux plein. A l’issue du contrat, toutefois, l’employeur doit verser au salarié une indemnité identique à l’indemnité de fin de contrat de droit commun (10 % de la rémunération totale brute due au salarié). Alors Sophie n’hésitez pas et faites confiance à Roger.
Roger commença dès le lundi suivant au beau milieu d’une grève. Mais ceci est une autre histoire…