… Qui sont facturés par certaines agences et régies qui créent de vrais/faux comptes utilisateurs sur les réseaux sociaux.
C’est ce que publie le Figaro (issue d’une étude faite par Heaven).
Si l’achat de “fans” sur Facebook, de testeurs d’applications et de “followers” sur Twitter sont monnaie courante, le recours à cette méthode ne doit pas nuire à la qualité de la campagne.
Depuis peu on assiste au développement d’un marché noir dans certaines agences aux États-Unis, dans l’unique but de dépasser les objectifs le plus rapidement possible.
La méthode est simple :
Il suffit de créer de vrais/faux profils qui deviennent fans, partagent la page à l’ensemble de leurs contacts via les réseaux sur lesquels ils sont présents.
Facebook a pourtant mis en place un système de lutte contre les faux comptes “gérés” par des robots, par le biais de “captchas” à renseigner. La parade des agences et régies a rapidement vue le jour en utilisant de “petites mains” pour remplir les “captchas” à la chaîne.
L’étude montre qu’un “manager” de faux comptes pourrait, en moyenne, gagner 800 dollars par jours. De plus l’utilisation de ces comptes sont facturés au client, sans transparence.
« Les marques peuvent se méfier quand elles constatent une croissance brusque et inexpliquée de “fans” ou de “followers”, ou des incohérences dans les informations de profil des fans, explique Arthur Kannas, directeur général d’Heaven. Le risque intervient surtout quand une marque mandate une régie, qui elle-même achète à une autre régie pour atteindre les objectifs. »
Dans un précédent article une autre étude sur la force publicitaire de Facebook chiffre 3 200 000 000 “j’aime” et commentaires dans le monde chaque jours. Récemment le réseau social à relevé un “fan” ,un robot, qui à généré 212 “Like” sur… 212 pages différentes en 27 minutes.
Cette pratique n’est donc pas accès sur une démarche “qualité” car elle fausse le ciblage, la viralité et par conséquent le succès de la campagne.
Selon Patrick Robin, fondateur de l’agence de marketing social 24 h 00, « les techniques frauduleuses ont toujours existé sur Internet, et dans les médias en général. Il s’agit juste d’une question de maturité du marché ».
Source: http://www.lefigaro.fr/