57, comme le département de la Moselle. Endroit cher au chanteur Booba, auteur de la célèbre punchline : “Moi et mes kheys, on part sur la Lune. Amuse toi bien en Meurthe-et-Moselle”. Si vous n’avez pas le budget nécessaire, n’hésitez pas à vous divertir en lisant notre Vendredigital #57. Yoann et moi nous sommes mis en quatre pour vous parler de Facebook qui se fait rattraper par la Justice, de Google qui accélère ses chargements publicitaires, et d’Instagram qui continue de copier ce pauvre Snapchat…
Facebook sanctionne et se fait sanctionner :
La semaine dernière, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés condamnait Facebook à 150 000€ d’amende. Retour sur l’affaire.
La CNIL et Bruxelles tapent du point sur la table
La CNIL a récemment condamné le réseau social de Mark Zuckerberg d’une amende de 150 000 d’euros. La cause ? Plusieurs manquements au règlement défini par la CNIL ont été relevés et Facebook n’a pris aucun engagement pour y remédier.
En effet, le réseau social californien ne respecte actuellement pas l’obligation de prévenir ses utilisateurs que leurs données seront prélevées pour ensuite être utilisées. Les internautes ne sont pas non plus informés que les données seront regroupées pour ensuite être utilisées à des fins publicitaires.
Quelques temps auparavant, c’est la commission européenne qui avait infligé une amende de 110 millions d’euros à Facebook pour avoir menti durant l’enquête sur le rachat de Whatsapp.
En effet, des informations mensongères auraient été fournies lors de cette opération dont le montant était de 22 milliards de dollars (soit le prix de 183 Paul Pogba, à placer où vous le souhaitez dans votre jardin). Facebook avaient affirmé à l’époque qu’il lui était impossible de fusionner les comptes utilisateurs des deux services… cependant, récemment, le géant américain a permis l’utilisation des data obtenus pour du ciblage publicitaire, autant sur Facebook que sur Whatsapp ou Instagram.
Se défendant derrière la « négligence », Facebook souhaite clarifier l’affaire sans pour autant revenir sur ses modifications. On murmure qu’Alice Nevers serait sur le coup.
Le plus grand réseau social du monde prend en main la modération de ses contenus
Après avoir annoncé un recrutement de près de 3000 personnes pour modérer les contenus, des documents obtenus par le Guardian révèlent les méthodes de Zuckerberg et Cie. pour contrôler les contenus sensibles.
Suite au scandale mondiale lié à la diffusion d’un viol sur Facebook Live, on apprend notamment que chaque contenu sensible est remonté aux modérateurs grâce à un algorithme. Ces derniers auraient alors seulement 10 secondes de réflexion pour analyser et juger le contenu.
Les publications contenant de la nudité seront supprimées, à l’exception des contenus journalistiques qui témoignent ou dénoncent un événement. Les menaces de mort envers un chef d’état seront aussi censurées, mais les textes violents pourront être publiés car ils ne représentent pas un réel danger selon Facebook.
Les photos de mutilation animale, y compris celles qui font l’objet d’actes de torture, peuvent être marquées comme perturbatrices plutôt que supprimées par exemple.
Quand certains contenus sensibles ne sont pas supprimés “c’est pour dénoncer, informer ou mettre en garde les internautes de ces faits.” d’après un porte-parole de la firme.
Donc, si vous êtes bilingue et que vous aussi, vous souhaitez savoir qui vous pouvez insulter en toute légalité : cliquez ici.
Google accélère ses publicités :
Google souhaite affûter son gestionnaire publicitaire mobile “DoubleClick” grâce à “AMP” (Accelerated Mobile Pages). Ce logiciel “open source” permettra aux annonceurs de développer des pages publicitaires, d’améliorer les expériences Web mobiles et d’accélérer les temps de chargement des pages Web mobiles.
Google souhaite, à terme, que DoubleClick deviennent l’outil principal des annonceurs.
L’ajout de nouveaux templates et outils (un format d’annonce en carrousel, un mode vidéo et un format lightbox) renforce les possibilités d’actions des annonceurs.
Selon une étude menée par Google, un site mobile prend en moyenne 19 secondes pour se charger, or, on estime que les sites mobiles qui se chargent en 5 secondes pourraient doublent leurs revenus. La firme a aussi découvert que les pages HTML AMP sont chargées quatre fois plus rapidement et utilisent un dixième des données des pages non AMP sur les appareils mobiles.
Si votre smartphone met autant de temps à ouvrir une fenêtre qu’Hodor quand il récite l’alphabet, cet outil pourrait donc vous être salutaire.
Instagram copie Snapchat :
Comme nous l’avions indiqué dans le Vendredigital#52, le groupe Facebook continue de s’inspirer fortement de Snapchat, après les Stories et les filtres photos, il introduit désormais des filtres visages sur son application Instagram.
En effet, il vous est désormais possible lors de l’ouverture de la caméra d’ajouter des masques, ou des oreilles sur les visages par exemple (exactement comme sur Snapchat) et d’utiliser l’option Boomerang pour répéter la vidéo à l’infini.
https://player.vimeo.com/video/217551217?title=0&byline=0&portrait=0
La nouvelle modification introduit aussi la possibilité d’utiliser un « rewind » et vous propose de jouer vos vidéos à l’envers.
Avec l’outil pinceau et gomme, Instagram est maintenant une véritable copie de Snapchat… c’est vrai.
Mais bon… Yoann a l’air de bien l’apprécier quand même…